Contexte :
En maintenant la décision de ne pas rouvrir les collèges et les lycées, l’Afghanistan est devenu le seul pays au monde à nier totalement le droit des filles à l’éducation, refusant à toute une génération de jouir d’un des droits humains les plus fondamentaux.
Privées d’éducation scolaire, ces jeunes filles sont aujourd’hui davantage exposées à toutes sortes d’abus et de violences et voient leurs perspectives d’avenir réduites à néant.
“ C’est un rideau noir qui est tombé devant nos yeux”.
Ne plus se rendre à l’école ce n’est pas seulement renoncer au savoir, au développement de son esprit critique et à ses camarades de classe. Ne plus prendre le chemin de l’école, c’est, surtout, interdire à toutes ces jeunes filles de s’épanouir en toute quiétude et de rêver d’un avenir meilleur.
Notre réponse ...
Créée en février 2022, en réponse à la prise de pouvoir des taliban, Nayestane est une association de droit français qui regroupe des personnes engagées, françaises et afghanes vivant en France. Laïque et indépendante de toute idéologie politique, Nayestane s’est donné pour mission de permettre aux filles et aux jeunes filles afghanes d’accéder à un enseignement secondaire de qualité.
Le droit à l’éducation est un droit fondamental gravé dans le marbre de nombreux pactes et traités internationaux. L’éducation est un droit émancipateur. Elle est l’outil qui permet de s’extraire de la pauvreté et de participer pleinement à la société.
L’association développe des projets éducatifs de qualité et adaptés au contexte afghan pour que chaque jeune fille puisse réaliser pleinement son potentiel.
"Laissez-nous apprendre"
A travers son projet “Laissez-nous apprendre”, Nayestane finance et accompagne la création d’espaces temporaires d’apprentissage pour assurer à des jeunes filles en classe de sixième et de cinquième un accès ininterrompu à l’enseignement qu’elles auraient reçu au collège, en suivant les programmes en cours avant l’arrivée des taliban.
L’objectif de ce projet est aussi de garantir une activité professionnelle à des jeunes femmes qualifiées, nos enseignantes, leur permettant de renforcer leurs moyens de subsistance ainsi que ceux de leurs familles. Ces
espaces prennent directement place au sein des domiciles des enseignantes. Leur création a donc nécessité en amont l’accord des figures masculines, parents des enseignantes et propriétaires des espaces temporaires d’apprentissage. L’approche de Nayestane se veut éminemment globale c’est pourquoi elle associe à toutes les étapes du projet les communautés des zones où elle intervient afin de s’assurer de la réception positive du projet et de son appropriation pérenne pour ces membres.
C’est ce bilan qu’il s’agit de pérenniser. Le besoin est immense. Selon l’UNESCO, ce sont aujourd’hui 1,4 millions de jeunes Afghanes qui sont privées d’accès à l’enseignement secondaire.
Chaque espace temporaire d’apprentissage ouvert est une victoire contre cette politique de négation des femmes, un acte de résistance de la part des enseignantes, des élèves et de leurs familles.
Nous souhaitons donc essaimer ce modèle dans les provinces où nous ne sommes pas implantés et renforcer notre présence dans celles où nous sommes déjà ancrés.
Si nous faisons aujourd’hui appel à vous c’est pour que vous agissiez à nos côtés et donniez ainsi directement à un nombre croissant de jeunes filles accès à l’enseignement secondaire tout en assurant au maximum la continuité de leur apprentissage.
L’ensemble des dons récoltés viendront directement financer la création de nouveaux espaces temporaires d’apprentissage tout en consolidant ceux déjà existants.
Je fais un don de 20€
En effet, pour vous remercier de votre don d’un minimum de 20 euros, vous recevrez un tote-bag illustré par la talentueuse Lea Decan.
Si les taliban tentent d’effacer les femmes de toutes les strates de la vie publique, nous souhaitons par l’intermédiaire de notre joli totebag les représenter en groupe, symbole de l’incroyable sororité qui règne au sein de tous nos espaces d’apprentissage.
Depuis la prise de pouvoir des talibans, en 2021, le pays s’enfonce chaque jour un peu plus dans la pire crise humanitaire de son histoire. Il est donc aujourd’hui crucial de continuer de soutenir toute cette génération de jeunes filles afghanes.