Qui sommes-nous ?
Notre histoire
C’est en réaction à la prise de pouvoir des taliban dont les conséquences pour les femmes n’étaient que trop prévisibles, que Dominique Dupuy a décidé de créer avec des amis afghans et français une association dédiée au soutien de ces femmes et en particulier aux plus jeunes d’entre elles qui furent rapidement privées d’enseignement.
Dominique Dupuy
Présidente de l’association Nayestane
Photo©Dyara Abdulhai
Photo©Omar Khan
Photo©Dyara Abdulhai
20 ans d'engagement
Active en Afghanistan depuis 2002 par le biais d’une association dédiée aux femmes dans les pays en guerre, Dominique Dupuy connaît bien ce pays et surtout a pu y constituer au fil de ces 20 années un réseau fiable d’hommes et de femmes engagés pour l’éducation et le développement économique des Afghans dans une perspective d’égalité de genre.
C’est grâce à eux que furent pris les premiers contacts avec des familles désireuses de contribuer à la création, dans leur maison, de classes pour les collégiennes avec un enseignement donné par des membres de leurs familles.
Un projet soutenu par l'ambassade de France
Cet engagement dans la durée a également permis d’avoir très rapidement le soutien de l’ambassade de France auprès de l’ancien régime
(République Islamique d’Afghanistan).
Soutien financier notamment sans lequel rien n’eût été possible.
Un réseau de femmes Franco-Afghan
Les relations avec des jeunes femmes afghanes qui travaillaient jusqu’en 2021 dans des institutions françaises en Afghanistan sont venues compléter un réseau déjà performant et nous ont permis d’ouvrir des centres d’apprentissage temporaires dans des zones très rurales auxquelles nous n’aurions pas eu accès.
Célébration du 8 mars, Journée Internationale des droits des femmes dans une école.
147
Espaces temporaires créés
22
Provinces différentes
181
Enseignantes recrutées
3229
Jeunes étudiantes
Nos engagements
Notre mission
Rester par tous les moyens à notre disposition aux côtés des femmes afghanes, victimes parmi les victimes du régime taliban.
En particulier, donner aux jeunes filles afghanes l’accès à une éducation secondaire complète et de qualité, qui renforce leur bien-être social et émotionnel leur permettant de réaliser pleinement leur potentiel. Mais également permettre aux jeunes femmes qui avaient misé sur leur éducation pour accéder à une carrière aujourd’hui interdite, de continuer une activité génératrice à la fois de revenus et de relations sociales de qualité.
Mais encore aider à leur protection des menaces trop réelles pesant sur elles du fait de leurs activités professionnelles.
Notre approche
Nayestane agit pour lever les freins qui empêchent les jeunes filles d’aller à l’école.
Nous percevons l’éducation comme un levier de résilience capable d’agir sur l’ensemble de la population. L’éducation des jeunes filles étant une thématique d’action très sensible et clivante en Afghanistan, Nayestane co-construit ses projets avec les communautés des zones où elle intervient afin de s’assurer de la réception positive des projets et de l’appropriation pérenne des activités par ces dernières.
Par là-même, Nayestane offre à des jeunes femmes éduquées la possibilité, en partageant leur savoir, de valider l’importance de l’éducation, car elles sont souvent la seule source de revenu de leurs familles, de continuer une activité intellectuelle susceptible de contrebalancer leur angoisse existentielle et de rester au sein d’un réseau exigeant mais convivial, ce qui rompt l’isolement auquel elles sont condamnées.
Notre vision
Nayestane considère l’accès à l’éducation comme primordial et nécessaire au bon développement de chaque enfant.
En situation de crise, Nayestane considère l’enseignement comme d’autant plus important en ce qu’il permet de conserver un cadre, qu’il représente un soutien psycho-social et qu’il permet d’espérer en un avenir meilleur.